Les Cahiers Charles Fourier paraissent depuis 1990, à raison d’un numéro par an. Ils accueillent des travaux consacrés à Fourier, aux fouriéristes et au fouriérisme. Les angles d’approche sont multiples : histoire, esthétique, philosophie, études littéraires, sociologie, linguistique, etc…
Elisabeth Gerl, artiste platicienne et cofondatrice du café des pratiques, a eu l’occasion d’écrire et d’y décrire son œuvre dans le dernier cahier paru, à travers l’exemple du café des pratiques.
En voici l’introduction :
Je vais raconter une histoire. Elle pourrait prendre différentes formes, selon le « je », le jour, le temps qu’il fait.
Une histoire dans laquelle le « je » joue avec le « nous ». « Je » aujourd’hui, c’est moi, Élisabeth Gerl, plasticienne. Elle se passe dans un café, le Café des pratiques, ouvert depuis presque 15 ans dans un quartier quelconque à Besançon.
C’est autour d’un élément d’un « Bar, hommage aux lieux d’accueil », que je l’ai monté. Une sculpture monumentale de 4 mètres de long, une grande barre, qui s’est construit à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, condensant des expériences que j’ai menées dans de petites structures alternatives à la psychiatrie, tout en étudiant l’œuvre de Charles Fourier.
Ce Bar a fait son tour de piste de l’art contemporain parisien, puis je me suis « barrée » en emportant un des 4 blocs de cet objet, empli de dessins peints formant des veines de bois.
Je l’ai placé en bas de chez moi à Besançon, un véritable comptoir autour duquel s’est ouvert ce café du mercredi au samedi de 9h00 à 18h00.
Retrouvez ce numéro en consultation au café des pratiques, ou disponible à l’achat sur le site https://www.charlesfourier.fr/